Tout d’abord, je veux dire un grand merci à JC Dichant pour m’avoir suggérer cette visite. Il y quelques jours, j’ai découvert à travers sa « newsletter » qu’à quelques kilomètres de mon lieu de vacances, il y avait un village nommé Carlux, et qu’à Carlux, il y avait une gare consacré à Robert Doisneau. Pour ceux qui ne connaissent pas Robert Doisneau, il vous suffit de vous rendre sur votre moteur de recherche préféré, et de taper: Doisneau Baiser.
Je suis sur que vous connaissez LA photo de ce photographe « humaniste » comme le nommé Bernard Pivot.
Dans l’expo permanente qui est consacré à Robert Dosineau, on trouve des photos de « vacances », elles s’étalent de 1937 à 1947 (sauf erreur de ma part). Les clichés montrent des activités de vacances ; du camping, du canoë, des visites de marché. Etrangement, le seul indice qui nous rappelle que ces photos ont 80 ans c’est le noir et blanc. Elles sont contemporaines, elles sont d’aujourd’hui ! Même les maillots de bains des femmes présentes sur les photos ne font pas « années 40 ».
On y voit des gens qui profitent de leurs vacances (peut-être les premières), du temps libre, de la région, de son climat et de sa gastronomie (foie gras en tête).
Ce « n’est que » des scènes de vie, mais elles sont signées Doisneau. Et curieusement, ces photos vivent. Elles sont pour une majorité sans le sacré « boké » que l’on cherche aujourd’hui. Le premier plan est net mais les autres aussi. Toutes ces photos sont au format 1×1, le « format Instagram 😉 ». Pour rappel, l’appareil utilisé est Rolleiflex au format argentique 6cmx6cm.
Mais le grand moment de la visite ne fut pas les photos de Robert Doisneau, mais la rencontre avec Justine, qui n’est autre que la fille du photographe Michael Joseph.
Si vous connaissez les Rolling Stones, l’album « Beggars Banquet » et leur titre emblématique « Sympathy for the devil » (où l’on chante tous ouhouh !) et bien, vous avez sans doute vu des photos de Michael Joseph. C’est lui qui illustra l’album par ses clichés. Et j’ai eu la chance de discuter avec sa fille Justine.
Justine a organisé (avec la Gare : Robert Doisneau) une expo éphémère sur les clichés que son père a pu prendre pour illustrer l’album. On se projette en 1968 et pourtant certains photos ressemblent à celle de LeTurk. Comment, en 1968, il a pu faire de pareils clichés ?!
Au centre de l’expo, un tirage de 150cm de large avec une (la ?) scène version Stones ! Je suis resté un long moment devant. Il y a plein de détails à voir, et c’est là que Justine est venue me conter l’histoire !
Nous sommes en 1968, cela fait Un peu plus de 3 ans que les Stones existent, leur image, leur personnage, c’est Mick Jagger. Il est au centre de l’image. Il fallait qu’il soit mis en valeur, marketing oblige. Mais à sa gauche, semblant observer la scène, un mouton, en haut de quelques marches. Ce mouton semble statique, presque empaillé. Et bien non, ce mouton était bien vivant (comme la très grand partie des amis présent sur cette photo), mais il ne bougeait parce que la mère de Justine (la femme de Micheal Joseph) le tenait fermement, le temps que son époux déclenche.
Je suis resté un bon moment avec Justine pour discuté de cette « toile ». Elle m’a montré également d’autres photos faites par son père (des pubs pour le Gins, pour les déodorants, etc…) Des photos de promotions pour des évènements ou encore des spectacles. Il faut que je sois honnête, je ne connaissais pas ce photographe, mais j’ai bien envie aujourd’hui d’en connaitre plus sur son oeuvre, et cela grâce à toi Justine.
Je venais voir des photos des Stones, j’ai découvert un artiste et rencontré une formidable personne : sa fille.
Merci pour votre billet de blog si sympathique et pour votre visite !
Merci beaucoup pour votre commentaire. Et merci pour l’expo.